mardi 29 octobre 2013

Luke, Harry, même combat ?

Je veux bien sur parler d'Harry Potter et de Luke Skywalker.
 
Pourquoi même combat ? Ben j'vais vous l'dire.

Parce que je trouve une similitude entre ces deux personnages.


Outre le fait qu'ils soient tous les deux orphelins (du moins c'est ce que l'un croit être), ils sont tous deux confrontés à une erreur de casting, dont ils ne sont aucunement responsables. Elle a eu lieu il y a longtemps, bien longtemps, sur une loint ... Tellement longtemps qu'ils n'étaient même pas nés ! (poil au nez)
 
En fait, ces deux sagas nous racontent comment va se réparer cette erreur de casting. 1er point commun (pardon 2e si on compte l'"orphenalité" des héros).
 
L'erreur de casting, donc, est celle de ce que j’appellerais un vieux sage qui pense reconnaître un "être élu" dans un gamin (poil à la main). Il s'agit de
 - Qui Gong je-sais-plus-quoi avec Anakin Skywalker (dont on découvre qu'il est le père de Lulu cité ci-avant)
 - Le Pr. Dumbledore avec Tom Jedusor (c'est quoi le lien de parenté d'ailleurs)


Le vieux sage va alors prendre en charge l'instruction du gamin, éventuellement contre vents et marées.
Et là, c'est le drame !
Les deux marmots deviennent de sinistres personnages prenant par la même occasion un pseudo tout aussi sinistre : Dark Vador et Voldemort. Et il vont incarner le mal absolu.
 
Quelques années plus tard, alors que règnent la terreur et le chaos, interviennent les héros cités plus haut (poil au dos). Tirés tous-deux de l'innocence et de l'insouciance de ceux qui n'ont rien demandé et à qui il va falloir tout inculquer, ces deux-là tombent de leur wagon de pommes et sont comme des poules devant une brosse à dents.
Et la séance de réparation de devenir donc (en majeure partie) en une séance d'apprentissage pour s'achever (enfin !) en un affrontement final. L'être que l'on croyait élu face à l'être qui est l'élu. Combat au sabre-laser ou à la baguette magique. Vous noterez au passage que chacun s'est découvert un lien intime avec son adversaire. Mais quoi qu'il en fut, le mal est vaincu (poil au c...).
Non sans mal car nos deux apprentis en forces du bien vont devoir terminer plus ou moins seuls leur formation. En tout cas, en étant abandonné par leur maître initial en qui ils avaient mis toute leur confiance et leurs espoirs.
3e point commun.


Au milieu de ces points commune, il y a quand-même quelques différences :
Dans Harry Potter, le Pr. Dumbledore est conscient de son erreur et va tout faire pour la rattraper. Ce n'est pas le cas de Qui Gong, qui meurt avant même de réaliser qu'il s'est planté.
Enfin Dark Vador va lui-même comprendre avant de mourir qu'il s'est planté toute sa vie. Voldemort persiste et signe.

 

mardi 15 octobre 2013

Pensionnaire certifié (conforme à l'original ?)

Voici à quoi je passe mes lundis soirs depuis 3 semaines maintenant : regarder le Pensionnat de Chavagne que M6 nous a sorti de la naphtaline du congélateur et réchauffé au micro-ondes.

C'est assez plaisant. Et instructif aussi (pas un documentaire).
La scène de l'arrivée au pensionnat par exemple. Moment  de moquerie franche rigolade de la part des candidats (même pas rattrapés par leurs parents) qui découvrent le personnel éducatif. Il faut dire, à leur décharge, que le-dit personnel éducatif n'a pas été raté. Il en est caricatural. On en viendra, à les voir en pleine action, à se demander si ce ne sont pas des comédiens.
Apparemment, non, si on en croit quelques articles lus ci ou là.

Transbahuter des enfants de 2013, probablement citadins pour la plupart, dans l'univers des années 50, à proximité d'une ferme donne une petit côté Un Indien Dans La Ville ou Les Visiteurs. Le décalage spatio-temporel est toujours source de situations cocasses.

Moins cocasse est l'absence de respect de l'autorité des jeunes (et de respect tout court). Hallucinant en fait. Ils se permettent de répondre aux adultes et le font d'une manière totalement décomplexée, naturelle, inconsciente. Il faut en arriver au conseil de discipline et à l'exclusion* pour obtenir un changement de comportement.
Et dire que certains pourraient être mes enfants.

Après on peut gloser sur la faillite du système scolaire d'aujourd'hui, l'enfant-roi exposé, ...

Mais surtout, surtout, une question me hante depuis le début : y-a-t-il vraiment eu dans les années d'après guerre des pensionnats à la campagne où des enfants en uniforme participaient au travaux de la ferme entre deux cours ?? J'ai plutôt en tête les récits d'une école communale présente dans chaque village qui préparait au certificat d'étude et d'enfant qui, le soir, avant ou après avoir fait leur devoirs (au choix, envoyez 1 ou 2 par SMS au 72...), allaient aider leurs parents. Vous voyez Lebrac dans La Guerre Des Boutons de Yann Samuell ? Bon ben voila.


* Nota : un détail m'a peut-être échappé : la caméra ...

dimanche 13 octobre 2013

The wedding

Un sujet à la mode en ce moment est celui du mariage des prêtres.
A la mode ? Un marronnier, plutôt ! Tant ce sujet est récurrent quand on parle de crise des vocations, de crise de l'Eglise tout court.
Là, il ressort juste parce que celui qui était alors le futur N° 2 du Vatican a fait une petite déclaration.

Personnellement, je ne suis ni pour ni contre, (bien au contraire comme dirait Coluche ). Mais cela m’amène trois réflexions :

La première est que, si l'on compte sur la suppression du célibat des prêtres pour résoudre la crise des vocations, on se fourre le doigt dans l’œil. Et bien profond. Tout au plus enregistrera-t-on quelques ordinations en plus (des hommes mariés certainement franchiront le pas). Mais la plupart des jeunes hommes continueront à envisager la prêtrise comme un don de soi.

Et cela ammène ma deuxième réflexion qui est celle de la raison du célibat. Outre des questions de patrimoine de l’Église qu'il aurait fallut préserver de la dispersions par l'héritage (lire Odon Vallet dans le Point du 19/09/2013), le prêtre, renonçant à une vie maritale, amoureuse et aux enfants, consacre sa vie, donne sa vie à Dieu et aux paroissiens (à la communauté chrétienne) qui lui sont confiés. Ce peut être un choix.
A une époque où la notion d'engagement, elle-même, est en crise, ce choix-là ne mérite-t-il pas d'être, sinon défendu, du moins respecté ?

Enfin, troisième raison ou plutôt une question : rien, dans les Évangiles, n'impose le célibat des prêtres, certes. Et bien malin qui peut dire si Jésus lui-même était marié, concubin ou célibataire. Ce célibat est une règle que les autorités ecclésiales ont imposée au fur et à mesure de l'Histoire, certes. Mais cette règle est-elle pour autant archaïque comme le prétendent certains ? (qui d'ailleurs n'y connaissent rien pas grand chose à l’Église, suivez mon regard ...)

Comme souvent dans les débats de société, on met en avant quelques cas bien spécifiques pour défendre une thèse, vouloir le changement. Mais ces quelques cas cachent la forêt de ceux pour qui tout se passe bien. On parle aussi sans trop savoir de quoi l'on parle. On se réfugie dans nos idées toutes faites ou préconçues.